Après quelques mois sans poser des mots sur mes maux, je reviens avec cet article. Une façon de remettre les pendules à l’heure dans un monde où le temps est chronométré et disséqué.
L’hiver a été une réelle période d’introspection avec ses hauts et ses très bas. Comme si la fin d’un cycle arrivait progressivement. Mes pensées étaient focus sur l’avenir alors que les douleurs de mon corps me ramenaient dans le moment présent. Dans ces cas-là, on fait quoi ? On accueille et on essaye de déchiffrer les signes que la vie met sur notre chemin. Vaste exercice quand le manque de confiance en toi et en ton instinct te fait cruellement défaut.
Garder la flemme pour ses passions est très certainement la chose qui m’a fait le plus tenir ces dernières semaines. Dire que derrière la peine, il y a la joie. Que derrière les larmes il y a des sourires. Que derrière la pluie, il y a un soleil radieux… Il paraît que la vie c’est cyclique alors moi je crois à cette étincelle qui brille encore même derrière les nuages.
Marcher sur des flemmes c’est se faire mal mais avancer quand même. Peut-être plus lentement, chercher le chemin dans cette fumée opaque qui te fait mal au bide chaque matin où tu sors de ton lit. Mais continuer car sans cet espoir tu tombes.
Alors CHEERS à tous les matins où c’est le bordel dans ta tête mais tu te lèves quand même pour aller à la poursuite de tes rêves et de tes objectifs.