Pour la rentrée, on mise sur un sommeil de qualité. Mais comment comprendre son horloge biologique lorsque la pile de dossiers s’accumule sur notre bureau ? On fait le point.
Qui n’a jamais connu de phases où l’heure du coucher est devenu un moment redouté ? On se tourne puis on se retourne dans le lit puis on commence à compter les moutons. Arrivée au 200eme et pas de sommeil en vue, on commet l’erreur fatale de rallumer son téléphone pour aller scroller sur Insta en se disant foutu pour foutu.
Seulement, la dette de sommeil s’accumule et les poches sous les yeux deviennent des valises de plus en plus lourdes à porter. Résultat : le matin on est ronchon, on boit du café en intraveineuse et on se traîne le soir du canap au lit en priant pour que notre nuit soit remplie de rêves où la princesse volerait de ses propres ailes sans l’aide de son prince parce que c’est une badass.
Horloge biologique, kesako ?
Comme un petit vélo qui tourne en continu, notre horloge biologique aussi appelée horloge circadienne est un mécanisme naturel qui se déroule sur 24 heures. Son objectif est d’être le chef d’orchestre de nombreux processus physiologiques tels que la gestion de notre température, de notre pression artérielle ou encore de notre digestion.
Concernant notre sommeil, cette petite horloge interne située dans le cerveau au niveau de l’hypothalamus joue un rôle prépondérant. En effet, cette dernière contrôle tel un métronome notre production de mélatonine, cette hormone qui régule le sommeil. Sans elle pas de sommeil paisible et donc pas de rêves à la « Un jour mon prince viendra » Ah non en fait on est en 2025 donc peut-être pas de prince mais plutôt une princesse. Ou pas d’ailleurs car le principal est de s’aimer soi-même non ? Enfin bref laissons nos rêves tranquilles !!!
Une soupe et au lit !
Cette petite horloge est comme une personne accrochée à son rdv devant son feuilleton quotidien. Elle n’aime pas les imprévus et les changements de rythmes. En effet, elle a besoin de stabilité, de routines et de calme sinon gare à la tempête émotionnelle.
Ce qui signifie dormir loin des écrans à des horaires fixes loin du stress de notre vie quotidienne. Compliqué de réussir à tenir ce rythme durant les montagnes russes de nos vies surmenées.
It’s time to start counting sheep
Alors quand notre quota de sommeil vire au rouge et que nos matins ressemblent à une lente descente aux enfers, on sort l’artillerie lourde. Déjà on remplace le bon vieux portable que l’on pose dans une autre pièce par un vrai réveil qui maintiendra notre endormissement loin des écrans. Pour le coucher miser sur une petite séance de méditation peut apaiser le mental ainsi que notre rythme cardiaque. Ces petits rituels sont simples mais ils permettent un vrai temps de pause propice à l’endormissement.
L’hiver on opte pour de la luminothérapie. Cette petite lampe imitant au plus près la lumière solaire a tout d’une grande. En effet, elle agit sur les bouleversements de l’horloge circadienne et aide à la production de mélatonine offrant ainsi un soutien pour l’endormissement.
Cependant, les insomnies ne sont pas à prendre à la légère si elles persistent dans le temps. Elles peuvent être la conséquence de nombreuses pathologies de l’organisme. N’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant qui pourra éventuellement vous conseiller de vous rapprocher d’un spécialiste ou d’un centre spécialisé dans les problèmes de sommeil.
