Elise Cesbron
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Actualité santé semaine 42


Cette semaine, on se retrouve pour un sujet primordial qui me tenait à cœur.

Règles avant 13 ans : un facteur stressant pour certaines jeunes filles

Stress à l’école, sujets de moqueries, l’arrivée des premières règles pour les jeunes filles n’est pas forcément un passage facile d’autant qu’elles arrivent de plus en plus tôt.

12 ans et deux mois, c’est la moyenne d’arrivée des règles chez les jeunes filles selon une étude de l’association Règles Élémentaires sortie le 11 octobre. (Source : France Bleu Picardie). En collaboration avec OpinionWay, l’association a ciblé son enquête sur 1000 jeunes filles de 11 à 18 ans.

Invitée sur France Bleu dans l’émission Bonjour Docteur, la directrice de la communication de l’association Laure Gaube a détaillé les résultats « On s’est rendu compte que l’âge moyen des premières règles avait pas mal baissé, à 12 ans et 2 mois en moyenne ».  C’est une arrivée un peu plus précoce que les générations passées.  Il y a 30 ans, les jeunes filles voyaient leurs règles arrivées cinq mois plus tard

Quand le stress prend le dessus

Cette avance peut également poser des problèmes à l’école dû à un manque d’informations sur un phénomène naturel pourtant présents chez toutes les femmes. La directrice de l’association Maud Leblon revient sur cet état de fait « 80% des filles sont réglées avant que l’on parle officiellement des règles dans les programmes de SVT (…) au collège ».

Ce manque d’information suscite un stress conséquent pour ces jeunes filles qui ont parfois une image dégradée des règles et de ce que ça peut susciter (douleurs, peur des tâches sur le pantalon, ne pas oser lever la main en classe pour changer ses protections). Ces angoisses peuvent avoir de nombreuses répercussions sur le bon suivi des cours. Toujours selon l’étude « 53% des jeunes filles qui ont plus de 15 ans ont déjà manqué l’école à cause de leurs règles ».

Un cadre pour accompagner les jeunes filles 

Toutes les jeunes n’ont pas forcément un parent qui peut expliquer et rassurer dans ce parcours intime. Ni même un gynécologue qui arrive parfois beaucoup plus tard dans la vie de la jeune femme.

L’école, devrait pouvoir prendre également ce rôle d’informateur, quand on sait que certaines règles d’hygiène sont primordiales en cette période du mois. Comme par exemple, changer son tampon régulièrement, ce qui permet d’éviter des complications graves telles que le choc toxique.

 

Plus d’information sur le site de l’association : https://www.regleselementaires.com/

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