Un temps pour chaque chose et chaque chose à sa place
Aux portes de l’été, il est temps de faire un bilan entre rêve et réalité.

Un temps pour chaque chose et chaque chose à sa place, une formule qui m’a suivi durant la moitié de cette année 2025. Une sorte de mantra au cœur de la tourmente. Parfois les jours se suivent et se ressemblent tant au niveau professionnel que personnel. Une routine malsaine s’installe et les jours d’hiver semblent plus maussades que la moyenne. Engluée dans une tristesse mélodique et se surprendre à rêver d’un jour d’été entre cocktails et pieds dans le sable.
Vous devez clairement vous dire « ok la meuf est au bord du gouffre ». Eh bien vous avez raison car c’est comme ça que je me suis sentie une bonne partie de l’année 2025. Pourtant, je vous assure que j’étais pleine de bonnes intentions en ce 1er janvier : un nouveau boulot, des projets pleins la tête et l’envie farouche de me tirer du guêpier de l’année 2024. Seulement, la vie avait d’autres projets pas cool cool pour moi.
De l’espoir à la désillusion
Le monde du travail peut être exceptionnel quand les planètes s’alignent et que vous vous sentez à votre juste place. Mais quand vous rencontrez sur votre passage des personnes toxiques et malsaines, c’est tout votre monde qui s’écroule. Les réveils ne sont qu’angoisses et très vite le quotidien devient pénible et insurmontable. Seul le sommeil est source de réconfort car il a cette particularité qu’il nous empêche l’espace d’un instant de penser.
Seulement, le matin fait son apparition et le cerveau se remet à mouliner et à fonctionner comme un vélo sans les freins poussés en pleine descente. Au bout d’un moment, la chute est inévitable.
Remonter en selle
Comme un enfant qui apprend à faire du vélo sans les petites roues, on chute pour mieux se relever. Alors oui cette année j’ai trébuché, mes genoux ont été égratignés, plus d’une fois d’ailleurs. Mais j’ai appris, je me suis questionné, beaucoup même. Et est-ce pas ça que l’on appelle la vie ?
Une somme d’expériences qui s’imbrique pour faire ce que nous sommes. La beauté réside dans l’imperfection, dans l’imprévu.
Alors jouons, gagnons, perdons mais surtout restons dans l’action !