La rosacée également connue sous le nom de couperose est une maladie cutanée présente au niveau du visage. Comment elle se manifeste et quels sont les gestes à éviter ? Je vous partage mon histoire.

J’ai longtemps été de ces ados mal à l’aise avec l’image que je renvoyais de moi. Alors quand l’heure de l’adolescence a sonné et que les boutons ont bourgeonné sur mon visage comme une fleur au printemps, je vous laisse imaginer le degré de mon estime de moi. Seulement, à ce moment-là, j’étais encore d’une idée reçue que c’était juste une période, un mauvais moment à traverser.
Seulement, tout ne s’est pas déroulé comme prévu. Les années ont passé et ma peau ne s’est pas apaisée pour autant. J’habitais à Paris, je finissais mes études de journalisme donc stress + pollution + certainement des produits cosmétiques pas adaptés à mon type de peau = gros dégâts. En quelques semaines, des rougeurs persistantes sont apparues sur mes joues en premier lieu puis sur mon front. Elles étaient complétement différentes de l’acné que je pouvais avoir due à mes problèmes hormonaux. Par la suite, j’ai commencé à avoir des démangeaisons et des petits boutons blancs qui apparaissaient sur mes joues. Autant vous dire que j’ai fait ce qu’il ne fallait pas faire à ce moment-là aka chercher sur internet. Le flippe total quand j’ai vu les photos sur Google Images.
Le plus important : s’entourer
En quelques semaines, j’avais réussi à obtenir un rdv avec une dermatologue pour faire le point sur la situation et le verdict est tombé. « Mademoiselle, vous avez ce que l’on appelle de la rosacée ». Moi qui pensais que ça allait partir en deux semaines, je n’ai pas été déçu du voyage car c’est avant tout un équilibre entre plusieurs facteurs. C’est pour cela que la première chose à faire est d’aller consulter un spécialiste qui pourra vous conseiller sur la marche à suivre et surtout personnaliser en fonction de vos antécédents médicaux.
Car la rosacée peut tirer son origine de nombreux facteurs : le stress, la pollution, les effets du soleil, l’alimentation, certains spécialistes parlent même d’un lien avec notre microbiote.
L’alimentation, un rôle clé
Ce que l’on ingère a clairement un effet sur l’état de notre peau. C’est pour cela qu’une alimentation la moins inflammatoire possible aura un réel impact positif sur la bonne santé de notre épiderme. Exit donc les plats trop épicés ainsi que l’alimentation ultra transformée et bonjour les plats fait maison et de saisons.
Sortez couvert du printemps à l’hiver
Les beaux jours, un transat, un cocktail et l’impression de se régénérer. Seulement, avec tout cet enthousiasme la crème solaire indice 50 est restée dans le fond du sac de plage. Seulement, la rosacée et le sunny ne sont pas vraiment potes alors on se retrouve à la fin de la journée avec des plaques sur le visage qui ont doublé de volume et une sensation de brulures +++ Alors pour éviter tous désagréments, on n’oublie pas de sortir avec son spf.
Petit rappel : on devrait mettre été comme hiver une protection solaire. Même si on ne sent pas forcément la chaleur, les rayons du soleil sont bel et bien présents et impactent négativement notre peau. Alors let’s go acheter sa protection solaire.
Je me la joue cool, cool, cool
On le sait un peu moins, mais le stress augmente les symptômes de la rosacée. Du fait de l’inflammation qu’il provoque dans le corps, ce dernier joue un rôle sur la vasoconstriction en augmentant considérablement les rougeurs au niveau du visage et ce durablement si les épisodes de stress sont trop répétitifs.
Alors on mise sur des choses qui nous font du bien comme le sport, la méditation ou encore la musique.
Autres traitements
Juste après le diagnostic, j’ai dépensé des fortunes en cosmétiques en tout genre pensant faire bien les choses. Seulement, la composition des produits que vous appliquez sur votre peau peut aggraver ou diminuer vos symptômes. Il faut apprendre à lire entre les lignes des listes à rallonge d’ingrédients de vos produits. Je dirais même, moins il y a d’ingrédients et mieux c’est. J’ai compris que tout ce qui est parfum et autres irritants étaient à proscrire notamment en ce qui concerne mon expérience personnelle. Quand j’ai regardé dans mes placards, je me suis rendu compte que la quasi-totalité de mes produits contenaient du parfum. Autant vous dire que j’ai bien pleuré en les donnant ou en les jetant mais ce geste a considérablement diminué mes symptômes.
De plus, ma dermato m’a donné pas mal de noms de crèmes, certaines sont avec ordonnances d’autres non mais elles contribuent également à diminuer mes symptômes. C’est un choix de ma part de ne pas forcément divulguer ces noms dans cet article car je pense sincèrement que chaque peau est différente et a besoin d’un suivi personnalisé.
Le laser a également fait ses preuves sur la rosacée notamment pour les petits vaisseaux sanguins caractéristiques de la maladie qui peuvent être présents en grand nombre sur le visage. Je n’ai personnellement jamais eu recours à cette pratique mais il faut savoir qu’elle existe. Encore une fois, de nombreuses structures pratiquent le laser mais je vous conseille fortement de passer par votre dermato pour ce genre de procédure.